Il s'intéresse aux conditions dans lesquelles l’activité enseignante en classe peut être favorable aux apprentissages disciplinaires de tous les élèves, de la carte de géographie à la dissertation philosophique. Il inscrit également l’action des enseignants dans l’histoire collective de leur profession, et, dans le cas de l’enseignement secondaire, de leur discipline (histoire-géographie, sciences économiques et sociales, philosophie) et de ses réformes successives. Il questionne par ailleurs les façons dont les enseignants traduisent dans leurs pratiques des prescriptions institutionnelles de plus en plus internationalisées comme l’acquisition de compétences ou les "éducation à". Cet appel au décloisonnement et à l’interdisciplinarité interroge les raisons qui font que ces tendances de fond connaissent dans le même temps un processus de disciplinarisation qui s’appuie sur les fondements épistémologiques des différentes sciences humaines et sociales.
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Source : Institut français de l'éducation, Dossier de veille de l'Ifé n° 135