Loi ORE : mesure de la réussite étudiante - une approche par les crédits ECTS, volet 2

Publié le 04 mai 2021

Le second volet de ce rapport de l'IGÉSR sur la réussite étudiante identifie cinq profils d'étudiants de licence et stabilise leur définition de manière à disposer de périmètres d’observation cohérents entre établissements d’enseignement supérieur. Il propose également une analyse des résultats obtenus par les étudiants de L1 de trois universités. Cette analyse est fondée sur les crédits ECTS acquis durant l'année 2018-2019 pour chacun de ces profils.

 

Il montre notamment que l'impact de la prise en compte des crédits ECTS validés antérieurement est très faible, sauf pour les redoublants. Malgré ce handicap, les étudiants en réorientation correspondent au profil qui réussit le mieux à l’issue de la L1 tandis que les taux de réussite des néo-bacheliers et des redoublants sont en retrait.
Au regard de son intérêt pour le pilotage des offres de formation des établissements, la mission d'inspection propose de généraliser le suivi de la réussite des étudiants en L1 à travers l’acquisition des crédits ECTS à tous les établissements d’enseignement supérieur. Elle recommande également d’impulser un plan d’ensemble visant à  :

  • adopter une définition normalisée commune de profils d’étudiants ;
  • résoudre, à partir d’une évolution réglementaire, les difficultés de prise en compte des crédits ECTS déjà validés par les étudiants en réorientation et en reprise d’études lors de leurs parcours antérieurs ;
  • disposer d’un système d’information qui permette d’assurer un suivi personnalisé du parcours de chaque étudiant ;
  • améliorer significativement la qualité, la complétude et le rythme de mise à jour des informations figurant dans le système d’information scolarité des établissements ;
  • promouvoir la mise en œuvre d’un dossier numérique étudiant partagé (DNEP).

>> Consulter le volet 2 du rapport sur la mesure de la réussite étudiante au regard de la mise en oeuvre de la loi Orientation et réussite des étudiants (loi ORE).

Source : IGESR