La Cour constate qu'en dépit d’une dépense nationale d’éducation supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE, le système éducatif français peine à produire des résultats satisfaisants. Malgré les objectifs d’égalité, l’uniformité nationale formelle s’accommode d’inégalités réelles de traitement des élèves et d’une faible mixité scolaire. Elle estime également que le système éducatif souffre en particulier d’un pilotage très centralisé, même si les lycées et les collèges ont le statut d’établissements publics locaux d’enseignement.

La Cour considère que le projet d’établissement est encore trop peu mobilisé et fait le constat que la moitié des établissements ne sont pas dotés d’un tel projet. Si les EPLE disposent juridiquement d’une autonomie, les marges de manœuvre dont ils bénéficient dans les faits pour adapter leur organisation pédagogique sont inégales.

Ces constats la conduisent à recommander de renforcer le rôle des chefs d’établissement et à moduler davantage l’attribution des moyens aux établissements pour tenir compte de leurs difficultés.
>> Consultez le rapport Mobiliser la communauté éducative autour du projet d’établissement (janvier 2023)

Source : Cour des comptes