À trois ans et demi, les enfants d’origine modeste utilisent moins les dispositifs péri- et surtout extrascolaires

Publié le 18 janvier 2021

Alors que rares sont les enfants n'allant pas à l'école maternelle à cet âge, les temps consacrés aux activités non-scolaires passées en collectivités (cantine, centre de loisirs, pratiques physiques ou d'éveil artistique) sont fortement différenciés selon l'origine géographique et sociales des parents.

Cette étude de l'Insee, issue du Portrait social 2020, montre ainsi que :

  • l’accès quotidien des enfants à la cantine et au centre de loisirs présente peu de disparités territoriales, à l’exception des grandes agglomérations. En revanche, les enfants vivant en dehors des unités urbaines ont 20 % à 40 % moins de chances de pratiquer une activité extrascolaire en semaine que ceux habitant dans une unité urbaine hors agglomération parisienne
  • le statut socioéconomique est un déterminant important de l’utilisation des services périscolaires. De manière générale, plus le niveau de vie de la famille est élevé, plus la journée d’école de l’enfant tend à être longue.  A contrario, les enfants d'origine modeste fréquentent moins les dispositifs périscolaires
  • la socialisation périscolaire est plus limitée dans les grandes fratries et plus développée pour les enfants de parents séparés
  • un enfant sur trois pratique régulièrement une activité en club ou va au centre de loisirs le mercredi. Les familles aisées sont, dans un cas comme dans l’autre, surreprésentées parmi les usagers de ces dispositifs.

>> Consulter l'étude coordonnée par Xavier Thierry et Thierry Siméon (décembre 2020).

Source : INSEE