L'étude des flux d'élèves conduit à dresser un bilan contrasté sur ces enseignements, en particulier pour la classe de seconde. S'ils semblent stables dans certains disciplines (l'EPS par exemple), voire en progrès pour d'autres (certains des enseignements artistiques), ils connaissent une baisse préoccupante, en particulier en langues anciennes et vivantes ou certaines options technologiques rares. La moindre valorisation de ces options au baccalauréat peut expliquer partiellement cette baisse.
La mission d'inspection générale estime que ces enseignements optionnels apparaissent pourtant comme un levier fort d'individualisation des parcours des élèves et apportent une plus-value pour les établissements en terme de climat scolaire et d'ancrage territorial.
Après avoir identifié un certain nombre de points de vigilance, à la fois sur l’équité de l’offre de formation et sur les besoins de la nation, le rapport propose d’harmoniser l’offre d’options pour la mettre en cohérence avec la nouvelle architecture du lycée. Il propose également des pistes pour permettre aux enseignements optionnels de servir au mieux l’esprit de la réforme du lycée.

>> Consulter le rapport d'évaluation de la mise en oeuvre des enseignements optionnels au sein du nouveau lycée général et technologique (juin 2021)

Source : IGÉSR