Quand l'école est finie : premiers pas dans la vie active de la génération 2017

Publié le 05 décembre 2022

Depuis la fin des années 1990, le CEREQ a mis en place un dispositif d'enquêtes qui permet d'étudier l'accès à l'emploi des jeunes sortis du système éducatif 3 ans plus tôt. Dans sa dernière édition, il publie les données clés de l'enquête 2020 portant sur la "Génération 2017".

Cette enquête montre que :

  • près de 80 % des jeunes qui arrivent sur le marché du travail ont un baccalauréat et près de 50 % sont diplômés de l'enseignement supérieur. Les non-diplômés représentent 12 % des sortants du système éducatif, soit plus de 90 000 jeunes ;
  • près de 60 % des jeunes de cette génération ont poursuivi leurs études au-delà du baccalauréat, mais 22 % d'entre eux ont échoué dans l'enseignement supérieur. Parmi les jeunes qui quittent l'enseignement supérieur sans diplôme, la part des bacheliers professionnels est de 23 % ;
  • plus d'un quart des jeunes déclarent avoir eu un emploi rémunéré pendant leurs études. Pour la moitié d'entre eux, il s'agissait d'un emploi régulier (plus de 8h/semaine). Près de la moitié des jeunes rémunérés pendant leurs études considèrent que cette expérience a perturbé leur cursus, particulièrement quand elle était sans lien avec leurs études. Mais 78 % indiquent également que cet emploi régulier leur a permis d'acquérir des compétences utiles pour la suite de leur parcours ;
  • au terme de 3 ans de cheminement sur le marché du travail, 39 % n'ont connu qu'un seul employeur. La mobilité professionnelle concerne surtout les diplômés de niveau baccalauréat, BTS et DUT ;
  • 63 % des jeunes qui ont occupé un emploi après leur sortie de formation occupent un emploi à durée déterminée (EDD), les taux de passage d'un EDD à un emploi à durée indéterminée étant très variables selon le diplôme : ils sont de 24 % pour les non-diplômés et 59 % pour les diplômés de l'enseignement supérieur long ;
  • l'expérience du chômage est fortement liée au niveau de diplôme. Parmi ces jeunes, 17 % retournent en formation au cours des trois années suivant leur sortie de formation initiale en 2017. Ce sont surtout les jeunes ayant arrêté leurs études car refusés dans une formation (28 %).

>> Consultez :

  • le portrait statistique des premiers pas dans la vie active de la Génération 2017 : Quand l'école est finie (décembre 2022) ;
  • les 3 vidéos synthétisant les résultats sur les trajectoires d'entrée dans la vie active, la situation professionnelle trois ans après la sortie du système éducatif et sur le premier emploi.

Source : Céreq ; Youtube