L’étude des différents profils des 11,2 % de jeunes dont la compréhension en lecture est très faible (profils 1 à 4), voire inexistante, permet de préciser la nature des difficultés qu’ils rencontrent :
- ceux qui éprouvent les difficultés les plus sévères (profils 1 et 2) et qui peuvent être considérés en situation d’illettrisme (4,9 %) se caractérisent pas un déficit important de vocabulaire. Ils n'ont de surcroit pas installé les mécanismes de base de traitement du langage écrit ;
- les jeunes des profils 3 et 4 (6,3 %) ont, quant à eux, un niveau lexical oral correct, mais ne parviennent pas à comprendre les textes écrits. Pour les jeunes du profil 3, des mécanismes de lecture déficitaires peuvent être constatés ;
- ceux du profil 4 (3,3 %) ont un niveau de lexique correct, mais comprennent mal ce qu’ils lisent.
Les jeunes des profils 5 sont considérés comme des lecteurs efficaces : ils représentent 78,9 % des jeunes testés.
Le tests montrent aussi que :
- 50,6 % des jeunes qui n’ont pas dépassé le niveau collège ont des difficultés de lecture ;
- les garçons sont souvent davantage en difficulté que les filles ;
- les jeunes des DROM sont particulièrement concernés par les difficultés de lecture ; en France métropolitaine, ce sont les jeunes des départements du nord de la France ou entourant l'Ile-de-France.
>> Consultez la note d'information n° 23.22 (juin 2023).
Source : DEPP