Elle constate que la communauté éducative ne porte pas de vision partagée, même a minima, de la réforme. Elle considère que l'existence de discours et visions parallèles n'empêchent pas le travail au quotidien, mais qu'elle constitue un obstacle aux initiatives et à l'expérimentation. Elle souligne également les difficultés de mise en œuvre liées en partie à l'épidémie de Covid-19 et une communication souvent menée dans un contexte d'urgence.

Les inspecteurs généraux estiment par ailleurs qu'il est essentiel de réaffirmer le rôle du lycée comme propédeutique d'études supérieures réussies et de renforcer l'articulation du travail entre l'enseignement secondaire et supérieur, notamment par la mise en place d'indicateurs de suivi des parcours des élèves et la mise en place de réseaux d'échanges regroupant plusieurs lycées.

Concernant l'orientation des élèves, la mission considère qu'un véritable tournant a été pris, celle-ci étant une préoccupation partagée par tous les acteurs. En revanche, la multiplicité des initiatives souffre d'un manque de cohérence et de professionnalisation.

A l'appui de ces constats, l'IGÉSR émet 16 recommandations, tant au niveau ministériel, académique que des établissements.

>> Consultez le rapport sur la réforme du lycée général et technologique (juillet 2023).

Source : IGÉSR