L'enseignement des langues vivantes dans le second degré en 2020

Publié le 12 novembre 2021

Cette note d'information de la DEPP dresse un panorama de l'enseignement des langues vivantes étrangères dans les collèges, lycées publics et privés sous contrat en 2020 et de son évolution depuis 10 ans. De la classe de sixième à la fin du second degré (terminale ou dernière année de CAP), presque tous les élèves sont concernés par l’enseignement des langues vivantes. L’enseignement d’une LV1 est ainsi obligatoire dès la sixième, celui d'une LV2 le devient dès la cinquième. L’enseignement d’une langue vivante régionale peut s’effectuer dès la sixième. Enfin, il est possible d’apprendre une LV3 à partir du lycée.

Elle montre que :

  • 99,8 % des élèves du premier cycle, y compris de SEGPA, en étudient au moins une LV1 ;
  • les enseignements de langue vivante se sont renforcés au collège, notamment depuis 2016 : si 14,1 % des élèves de cinquième étudiaient alors une LV2, ils sont 99 % en 2020 ;
  • 99,9 % des élèves du second cycle général et technologique et 98,4 % des élèves du second cycle professionnel suivent un enseignement de LV1 ;
  • les élèves qui suivent une formation du second cycle au lycée général et technologique suivent en moyenne un peu plus de 2 langues vivantes, contre 1,34 pour ceux qui suivent une formation du second cycle professionnel. Dans les séries technologiques, le nombre moyen de langues étudiées a fortement augmenté entre 2010 et 2020, l’enseignement des LV2 devenant obligatoire à partir de 2015 pour les séries STD2A, STI2D et STL. Dans les filières générales, le nombre moyen de langues étudiées par élève diminue légèrement depuis 2019. Dans le second cycle professionnel, l’apprentissage des langues vivantes, tout en restant moins développé que dans les autres cycles, est en progression par rapport à 2010 ;
  • la part des élèves apprenant une LV3 est en baisse : ce repli est plus marqué chez les élèves de seconde, par anticipation de leur choix d'orientation ;
  • quel que soit le cycle, l’anglais reste la langue la plus étudiée devant l’espagnol ;
  • les filles et les élèves issus des catégories sociales les plus favorisées étudient davantage de langues vivantes ;
  • des disparités territoriales liées à la situation géographique des académies ont une incidence sur les langues étudiées, de même que l'origine sociale des élèves.

>> Consulter la note d'information n° 21.36 portant sur l'enseignement des langues vivantes dans le second degré en 2020 (novembre 2021).

Source : DEPP