Chaire Femmes et Science

Publié le 07 mars 2022

La Chaire Femmes et Science a pour ambition de mobiliser et de développer des approches pluridisciplinaires afin d’analyser les déterminants et l’impact de la faible présence des femmes dans les études et carrières scientifiques.

La Chaire Femmes et Science de l’Université Paris Dauphine-PSL, créée en partenariat avec l’Institut des Politiques Publiques avec le soutien de la Fondation L’Oréal, Generali, La Poste, Talan et Safran, a pour ambition de mobiliser et de développer des approches pluridisciplinaires afin d’analyser les déterminants et l’impact de la faible présence des femmes dans les études et carrières scientifiques.

La Chaire Femmes et Science a vocation à développer et diffuser des travaux, recherches et réflexions, au niveau national et international, sur les filles, les jeunes filles et les femmes au sein des matières, études et métiers scientifiques ; le terme "scientifique" faisant référence aux sciences exactes et naturelles, afin d'analyser et de mieux comprendre :

  • les déterminants de la moindre représentation des femmes dans les parcours et les carrières scientifiques ;
  • le rôle des différents facteurs dans l’entourage qui influencent une différenciation dans les parcours entre les filles et les garçons, et les femmes et les hommes: stéréotypes, parents, professeurs, hommes ;
  • les liens entre choix de parcours et performances scolaires (résultats dans les disciplines scientifiques mais également dans les disciplines plus littéraires), ;
  • le rôle des facteurs socio-culturels et la pertinence des politiques publiques conduites ou préconisées, grâce à la conduite de comparaisons internationales ;
  • l’impact d’une science qui ne prend en compte ni sexe et le genre dans la conception d’études,
  • l’impact de l’absence ou sous-représentation des femmes dans les secteurs scientifiques sur la qualité des recherches et les directions prises ;
  • les solutions, les politiques et les expériences mises en place.

 

Recherche

Le meilleur niveau des filles en lettres nuit à la façon dont elles se perçoivent en mathématiques.

Les chercheurs Thomas Breda et Clotilde Napp démontrent que ce sont les différences d’avantage comparatif qui expliqueraient la moindre présence des filles dans les filières scientifiques.

 

Si les filles ont désormais de meilleurs parcours scolaires que les garçons, obtenant de meilleurs résultats au brevet ou au baccalauréat, et poursuivant davantage des études supérieures, elles n’en demeurent pas moins fortement sous-représentées dans les domaines reliés aux mathématiques. Elles représentent, par exemple, moins d’un tiers des effectifs des écoles d’ingénieurs. Or, ce sont souvent ces domaines qui mènent aux professions les mieux rémunérées, dans les secteurs en plus forte croissance et les moins sujets à des écarts de salaires entre femmes et hommes.


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Rapport scientifique Chaire Femmes et Sciences

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