Le questionnaire d'auto-évaluation portait sur :
- les relations avec les autres et la peur d'aller en classe ;
- les violences subies dans le cadre scolaire ;
- l'indice de victimation ;
- la qualité de vie, le travail scolaire et l'assiduité ;
- l'aide demandée en cas de harcèlement en milieu scolaire.
L’enquête démontre que le harcèlement touche :
- 5 % des écoliers du CE2 au CM2 ;
- 6 % des collégiens ;
- 4 % des lycéens.
Les résultats de l'enquête montrent notamment que :
- la peur d’aller à l’école ("souvent" ou "très souvent") à cause d’un ou plusieurs élèves concerne 5 % des écoliers, 2 % des collégiens et 2 % des lycéens ;
- que près de 5 % des élèves déclarent ne pas avoir d’ami(e) dans leur école ou établissement ;
- que parmi les situations de violence subies de manière répétées, les atteintes les plus fréquemment citées portent sur le fait :
- pour les écoliers d'être l'objet de propos faux ou méchants, de violences physiques ;
- pour les collégiens et lycéens, d'être sujets à des moqueries, des insultes et des rumeurs.
Les filles sont davantage concernées par les atteintes d’ordre psychologique, en particulier les mises à l’écart (en classe ou à la récréation).
Le croisement des indices de victimation et de qualité de vie scolaire a permis en outre d’identifier des situations dites "à surveiller". Celles-ci concernent :
- 19 % des écoliers du CE2 au CM2 ;
- 6 % des collégiens ;
- 4 % des lycéens.
Consultez :
- le document de travail n° 2024-E02 de la DEPP (février 2024) ;
- le communiqué de presse du MENJ du 12 février 2024 publié à l'occasion du premier déplacement de la nouvelle ministre au cours duquel celle-ci a appelé au renforcement du plan d'action de lutte contre le harcèlement et annoncé trois mesures complémentaires pour mieux identifier les situations à risques :
- la création d’un baromètre annuel du harcèlement en milieu scolaire ;
- le renforcement des dispositifs de détection en cas d’identification de situation à risque (nouvelle auto-évaluation individuelle au cours de laquelle l’anonymat sera levé, avec l’accord des parents) ;
- une attention spécifique portée sur le premier degré, là où les situations à risque sont significativement plus élevées.
Voir aussi :
- la circulaire du 2 février 2024 Lutter contre le harcèlement à l’école, une priorité absolue ;
- la politique de lutte contre le harcèlement à l'École.
Sources : DEPP ; MENJ ; Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports n° 6 du 8 février 2024