Photo amphi université enseigement supérieur étudiants et un professeur

Mobilité géographique des néo-bacheliers à l'entrée dans l'enseignement supérieur

Publié le 20 mars 2023

À la rentrée 2020, presque un néo-bachelier sur cinq change d’académie au moment de son entrée dans l’enseignement supérieur. Les académies ne sont pas toutes confrontées au même phénomène : certains territoires voient partir leurs étudiants quand d’autres les gardent et attirent des étudiants supplémentaires.

Cette note du SIES montre que la mobilité à l'entrée dans l'enseignement supérieur :

  • est fortement liée à l’offre de formation locale ;
  • est aussi due au manque de places dans l’académie, notamment dans les écoles d’ingénieurs et de commerce ;
  • est plus forte pour les néo-bacheliers généraux, pour ceux ayant obtenu une mention au baccalauréat ainsi que pour ceux qui n'ont pas obtenu la formation souhaitée dans leur académie d'origine.

Les académies de Grenoble, Amiens et Limoges font partie des territoires qui ont le taux de néo-bacheliers mobiles le plus important : plus de trois étudiants sur dix quittent leur académie de baccalauréat. Pour Grenoble et Amiens, ils vont dans les académies voisines de Lyon et Lille particulièrement attractives. L’académie de Limoges est particulière, puisque si elle perd 1 400 bacheliers, 2 300 viennent s’y inscrire pour leur première année en 2020.

>> Consultez la note d'information n° 23.03 (mars 2023).

 

Source : SIES