Le comité fait le constat que :
- le niveau moyen de compétences en mathématiques en France est en baisse depuis près de 40 ans ;
- la répartition des effectifs des élèves en terminale selon le nombre d’heures de mathématiques suivies par semaine, avant et après la réforme, est sensiblement différente et pose la question d’une discontinuité relative de l’enseignement des mathématiques entre la seconde et le cycle terminal ;
- les services des professeurs de mathématiques ont évolué sous la double influence de la structure du LEGT et des effets des choix des élèves, ce qui alimente leurs interrogations professionnelles ;
- la réforme améliore sensiblement la formation des futurs scientifiques et dégage une élite mathématique ;
- bien qu'elle ne règle pas - ou pas encore - les biais de genre et d’origine sociale, cette réforme présente aussi des signes d’encouragements qui devront être confirmés.
La mise en œuvre des propositions du comité s'étale sur deux ans. La principale de ces propositions consiste en un développement de la culture mathématique de tous les élèves par la reconsidération de l’actuel enseignement scientifique dispensé en classe de première. Elle supposerait une requalification de cet enseignement en "enseignement scientifique et mathématique", une articulation renforcée entre les différents contenus disciplinaires dans cet enseignement intégré (associant les sciences de la vie et de la terre, la physique-chimie et les mathématiques), ainsi qu’une augmentation de la quotité horaire dévolue à cet enseignement pour y augmenter de manière significative la part de l’enseignement mathématique.
Le comité explicite aussi ce qu'il n'a pas retenu et exprime des points d'attention et d'accompagnement qui induisent une évolution du lycée général.
>> Consulter le rapport sur la place des mathématiques dans la voie générale du lycée d'enseignement général et technologique (mars 2022).
Source : MENJS