Elle estime que les pratiques collaboratives nécessitent un temps de concertation pour leur conception, leur mise en œuvre et leur régulation et que ce temps collectif contribue au développement professionnel des acteurs. Il est donc nécessaire qu’il soit institutionnalisé dans les emplois du temps.
Le soutien au développement des pratiques collaboratives trouve son expression première dans la mise en place de formations à et par la coopération. Ces formations et leur suivi gagnent également à bénéficier du soutien de la recherche.
La mission d'inspection considère par ailleurs que la communication sur le bien-fondé de ces pratiques pédagogiques constitue la dernière composante indispensable à un fondement stable des pratiques collaboratives. Il s’agit en effet d’en faire connaître les effets bénéfiques sur le bien-être à l’école et sur les apprentissages.
Le rapport présente enfin une liste de préconisations à destination des enseignants, des chefs d'établissement et équipes de direction ainsi qu'aux autorités académiques et nationales.
>> Consultez le rapport sur les pratiques collaboratives (décembre 2022)
Source : IGÉSR