Un métier à la croisée des responsabilités

Poste clé du bon fonctionnement d’un établissement scolaire, le secrétariat général attire des profils qui recherchent polyvalence et transversalité dans les missions qui leur sont confiées. " Bâtiments, restauration, finances, entretien, maintenance, etc. au sein de l’EPLE, la ou le SG est chargé de domaines autres que l'éducatif ou le pédagogique", explique Florence Le Corre, SG dans un lycée professionnel du Finistère. Ce rôle, où la transversalité est la règle, impose une attention constante : "Il faut savoir capter l'information, mais aussi la partager et l’intégrer pour prendre des décisions rapidement en équipe", explique-t-elle. Face aux responsabilités nombreuses et variées, le défi est clair : "Il faut prendre le temps de cartographier l’environnement local de l’établissement, identifier les partenaires et les interactions, maîtriser le fonctionnement pédagogique de l’EPLE. C’est indispensable pour comprendre comment se positionner dans cet écosystème" indique Aymeric Merlaud, SG dans un collège de l’académie de Nantes.
Anthony Delamarre, SG dans un collège de Dax dans les Landes, apprécie "un poste polyvalent qui suppose des capacités à hiérarchiser les informations et les priorités. J’ai la chance d’exercer des missions intéressantes, concrètes, utiles, qui participent elles aussi à la réussite des élèves" précise-t-il.
 

Une prise de poste sous le signe de la curiosité et de l’humilité

"J’ai ressenti beaucoup de curiosité au moment de ma prise de poste, se souvient Florence, j’avais hâte de rentrer dans le vif du sujet, de rencontrer mes nouveaux collègues et de m’approprier les sujets. Je me suis sentie accueillie par tous les personnels, ce qui a facilité mon intégration."
Un sentiment partagé par Kévin Terrassin, SG dans un collège de Saint-Paul-les-Dax, dans les Landes : "Après de nombreuses rotations sur mon poste depuis plusieurs années, j’étais attendu par tout le monde, parents, enseignants, agents, partenaires territoriaux. J’ai exprimé d’emblée mon souhait de rester durant plusieurs années : c’est une posture qui a favorisé l’installation d’un climat de confiance pérenne avec tous mes interlocuteurs". Kévin observe d’ailleurs son rôle avec humilité : "Mon objectif n’est pas de tout révolutionner, mais de faire en sorte que l’activité se poursuive dans les meilleures conditions, tout en apportant ma touche par endroits".
Aymeric partage ce point de vue et voit son rôle comme celui d’un manager facilitateur : "Les structures existent avant nous, rappelle-t-il, nous sommes témoins d’un fonctionnement avec l’envie de l’améliorer et le souhait d’être à l’écoute des équipes".
 

Un accompagnement structurant à l’IH2EF

À la clé, une prise de recul bienvenue sur un quotidien bien rempli : "On prend conscience de tout ce qui gravite autour du poste", note Kevin. "Aujourd’hui j’ai une vision plus globale de mes missions, de mon rôle, de mes interlocuteurs".
Au-delà, la formation offre des temps d’échanges entre pairs salués par les participants : "En partageant avec nos homologues, on découvre une multitude de situations professionnelles, d’autres initiatives, des façons différentes de parer une difficulté" explique Florence. "C’est l’occasion de repartir avec des bonnes pratiques, de constituer un réseau pour échanger en dehors et au-delà des temps de formation" note Aymeric.
Tous l’affirment : ils reviendront se former à l’IH2EF, pour questionner et améliorer leurs pratiques, mais aussi pour penser la suite, comme l’annonce Kévin : "D’ici quelques temps, j’aimerais m’investir pour l’Institut en qualité d’expert associé".